Affaires de familleTemps de lecture: 2 minoctobre 7, 2022

Tout cet amour pour nos animaux de compagnie a un coût

Octobre est le mois de l’adoption d’un chien ou d’un animal de compagnie. C’est le moment idéal pour réfléchir à l’accueil d’un nouveau « bébé poilu » dans sa vie. Je profite moi-même de la compagnie d’une border collie pure race de deux ans, Sage. Comme le diraient beaucoup de mamans très fières, elle est à la fois belle et brillante. Et comme tant d’autres, Sage était un chiot COVID qui m’a procuré beaucoup de joie et a été une présence précieuse durant le confinement.

Comme tous les chiens (et les animaux de compagnie en général), Sage n’est pas arrivée dans ma vie sans une réelle incidence financière. Selon les Comptables professionnels agréés du Canada, rien qu’en 2020, les Canadiens ont dépensé plus de 5,7 milliards de dollars pour leurs chers compagnons (chiens, chats et autres petits animaux), comparativement à 5,4 milliards en 2019.

Le week-end dernier, je lisais à l’extérieur et, comme beaucoup de borders collies infatigables, Sage rapportait un bâton, le laissait tomber à mes pieds et restait là à me regarder fixement jusqu’à ce que je le lui lance de nouveau. Malheureusement, le dernier lancer s’est révélé particulièrement coûteux. Sage a attrapé le bâton, mais, pour une raison quelconque, celui-ci s’est enfoncé profondément dans sa gueule.

Avance rapide de quelques heures : je suis assise dans le stationnement de la clinique vétérinaire d’urgence. Après trois heures de chirurgie, la perforation de la gorge et la déchirure de l’amygdale sont réparées. Je me sens très mal pour Sage et terriblement coupable. Sa santé et son bien-être revêtent la plus haute importance pour moi.

Alors, comment planifier l’arrivée d’un nouveau membre poilu dans la famille? Ils viennent avec tant d’amour, mais aussi avec de réels coûts pour leurs soins. Comme pour tous les grands engagements de la vie, il est préférable d’examiner si vous pouvez intégrer ces coûts à votre budget.

Les coûts varient en fonction du type, de la taille et des besoins d’activité de votre animal. Bien entendu, avant d’assumer la responsabilité d’un animal de compagnie, vous devez évaluer si vous pouvez raisonnablement vous le permettre.

Exclusion faite des coûts initiaux tels les frais d’achat ou d’adoption, de stérilisation, etc., voici ce que me coûte actuellement mon amie à quatre pattes sur une base mensuelle :

Nourriture – 130 $ pour six mois; os – 10 $ par mois
Jouets et récompenses – 20 $ par mois
Dressage – 140 $
Pension – 80 $ par mois (pension occasionnelle d’une nuit dans une ferme voisine où elle peut se faire la main, euh… la patte, comme chien de berger)
Consultations médicales et médicaments – 340 $ par année
Imprévus – 1 000 $ en factures de vétérinaire
Assurance – 0 $ puisque j’ai choisi de ne pas en souscrire

Pour un total de 330 $ par mois.

Pendant que Sage se recroqueville en une boule de poils serrée pour faire passer l’anesthésie, je me mets à calculer le coût de la chirurgie, mais juste l’espace d’un instant avant d’oublier cela pour réfléchir plutôt à la loyauté et à l’affection que ce petit bijou me témoigne. J’avais prévu l’aspect financier lié à la propriété d’un animal de compagnie. Et je ne renoncerais à sa présence pour rien au monde. Sans compter que tout l’amour que Sage me donne n’a vraiment pas de prix.

~Ainsley Cunningham

Créatrice et coordonnatrice de projet, FinancesAvisées Manitoba
Directrice, Éducation et communications, Office des services financiers du Manitoba