Affaires de famille InvestissementTemps de lecture: 3 minnovembre 22, 2022

Le RPC : la stabilité garantie dans un monde imprévisible

Comme nous le savons tous, il y a peu de garanties dans la vie. La nouvelle série comique en diffusion continue sur Netflix? Annulée. Le tout nouveau restaurant en face de votre lieu de travail? Fermé. Le voisin qui ramasse toujours votre courrier en votre absence? Déménagé.

Mais il y a des choses très importantes sur lesquelles nous pouvons compter en toute confiance.

Par exemple, j’ai été soulagé d’apprendre récemment que ma femme et moi, AINSI QUE nos enfants, pourrons, le moment venu, compter sur le revenu supplémentaire que procure le Régime de pensions du Canada (RPC) au moins jusque vers 2095.

Revenons un peu en arrière. Le RPC a été créé en 1965 sous le gouvernement de Lester B. Pearson pour apporter une aide et une sécurité financières supplémentaires aux personnes âgées. Tous les travailleurs canadiens de plus de 18 ans versent une partie de leurs gains au RPC (sauf au Québec, qui a son propre régime). À l’âge de 65 ans (plus tôt ou plus tard dans certains cas), les cotisants peuvent commencer à toucher une pension de retraite, qui correspond à environ 25 % des gains moyens sur lesquels les cotisations au RPC ont été prélevées au cours de leur vie. Si vous regardez votre fiche de paie aujourd’hui, vous y verrez une retenue pour le RPC, qui vous sera versée à la retraite.

Depuis 2014, la première tranche de 17 % des gains n’est pas prise en compte dans le calcul de la cotisation. En 2019, la prestation mensuelle moyenne était de 664 $, et le maximum de 1 154 $.

Tous les trois ans, le Bureau de l’actuaire en chef (BAC) à Ottawa produit un rapport sur l’état de santé du régime. En 1997, le BAC a indiqué que la caisse ne serait viable que jusqu’en 2015 compte tenu des conditions de l’époque. Cette situation était en partie attribuable à l’évolution démographique, soit un nombre accru de baby-boomers partant à la retraite et la tendance générale à avoir des familles moins nombreuses que par le passé. En réponse, on a créé l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, également connu sous le nom d’Investissements RPC, pour surveiller et investir les fonds détenus par le RPC.

Ce système semble fonctionner jusqu’à présent. Le rapport le plus récent du BAC indique en effet que le RPC sera viable aux taux actuels pour les 75 prochaines années.

À l’heure actuelle, le RPC correspond à environ un tiers du salaire industriel moyen. Ce n’est certes pas suffisant pour une retraite confortable, mais c’est assurément utile. N’oublions pas que le régime n’a pas été conçu comme solution de rechange unique au revenu des personnes âgées. Combiné à la Sécurité de la vieillesse, le RPC contribue grandement à protéger les Canadiens âgés contre la pauvreté.

Voyez le RPC comme un des éléments essentiels d’un plan de retraite complet et une base potentielle pour la planification financière. Pour de nombreux jeunes d’aujourd’hui, le simple fait de savoir qu’ils auront une certaine tranquillité d’esprit dans un contexte financier très complexe, volatile et en évolution rapide est important – comme on l’explique dans notre plus récent balado, The Great Disconnect, sur les jeunes et leur vision du paysage financier actuel.

Les Simpson ne dureront peut-être que 30 autres saisons, mais le RPC restera viable et fiable au moins jusqu’au prochain tournant de siècle.

Pour de plus amples renseignements sur le Régime de pensions du Canada et Investissements RPC, allez à canada.ca ou cppinvestments.com.

 

~ Jason Booth

Coordonnateur des communications
Office des services financiers du Manitoba

 

 

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