FraudeTemps de lecture: 2 minjanvier 13, 2023

Un Manitobain perd 500 000 $ dans une affaire de détournement de marque

Nous connaissons tous l’histoire du Petit Chaperon rouge ou ses variantes et nous apprenons très tôt dans la vie à nous méfier du méchant loup déguisé en grand-mère. Mais il y a aussi des histoires, vieilles comme le monde, d’individus sans scrupules qui cachent leurs véritables intentions en se déguisant en personnes que nous connaissons et en qui nous avons confiance.

Le détournement de marque est une forme nouvelle et dangereuse de ce phénomène. Il s’agit d’une technique que les fraudeurs en investissement utilisent pour vous arracher votre argent. Au lieu d’une bête affamée déguisée en petite vieille, c’est un criminel chevronné qui se fait passer pour une organisation financière ou une banque bien connue. Et, contrairement au loup portant des lunettes à double foyer, cette technique de plus en plus courante chez les escrocs peut être difficile à détecter.

« L’histoire de John » – Il a perdu toutes ses économies

Cette semaine, un des enquêteurs de la Commission des valeurs mobilières du Manitoba a raconté cette histoire. Nous appellerons la victime « John » afin de préserver sa vie privée.

John a travaillé dur pour économiser un pécule de retraite de 500 000 $. Il cherchait un investissement sûr et a donc commencé à regarder du côté des obligations du gouvernement du Canada. Puis il a été approché par ce qu’il croyait être une institution financière canadienne légitime et bien connue, qui lui a proposé un taux de 8 à 9 % – soit bien plus que les taux courants affichés (qui, au moment de la publication, se situaient entre 3 et 5 %). John a vu une bonne affaire dans ce taux de 8-9 %. Il a ainsi transféré, sans le savoir, des fonds qui ont fini sur un compte à l’étranger, ce qui lui a fait perdre la totalité de son épargne-retraite.

Détournement de marque : les astuces

Ce stratagème est une astuce de base, mais très difficile à détecter. La Commission des valeurs mobilières du Manitoba considère qu’il s’agit d’une forme dangereuse de fraude qui a des répercussions sur l’ensemble des Manitobains – pas juste sur John – tous les jours.

Dans l’histoire de John, le fraudeur a utilisé :

  • le nom et le logo de l’institution financière,
  • les noms de vrais employés de la banque lorsqu’il communiquait avec la victime,
  • des documents falsifiés qui semblaient légitimes,
  • un site Web répliqué qui ressemblait beaucoup au site de la vraie banque.

Conseils pour vous protéger et protéger vos proches contre cette fraude et d’autres

  • Si une personne prétendant appartenir à une institution financière vous téléphone et que vous avez des doutes, raccrochez et contactez directement l’institution financière.
  • Ne donnez jamais vos renseignements personnels ou financiers à des personnes que vous ne connaissez pas, notamment vos numéros de compte, codes, mots de passe ou NIP.
  • Si c’est trop beau pour être vrai, c’est généralement le cas!

Vous trouverez une liste complète des signaux d’alarme à FinancesAviséesManitoba.ca.

Il faut que les Manitobains comprennent les tenants et aboutissants du détournement de marque – faites circuler l’information dans votre cercle d’amis et votre famille. La perte d’argent si durement gagné au profit de fraudeurs est un crime.

 

~Ainsley Cunningham
Créatrice et coordonnatrice de projet, FinancesAvisées Manitoba
Directrice, Éducation et communications, Office des services financiers du Manitoba

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